Des feuilles jaune pâle ou framboise d’automne
Giflées par la bise fraîche un matin aphone
Frêles, en surplomb d’une eau émeraude et dense
Confient à un fort vieil arbre leur existence.
Tapies dans l’écorce centenaire et voûtée
Deux maigres branches se hissent comme envoûtées
Par l’encre qui coulisse sans relâche un héron
Scrute les profondeurs, son long bec au perron.
David ALBERT
alfonso 15 mars 2014
Un poème qui sublime la nature!